@ sur la route, entre Dominical (CR) et Panama City (Panama), au grès des pauses bivouac…
Et oui on est en septembre, c’est la rentrée des classes et pas seulement pour vous cher(e)s ami(e)s outre-atlantique… 😉
Ici aussi fini les vacances ! Il est l’heure de reprendre du service !!!!
La dernière fois, je vous avais écrit depuis playa Hermosa, au Costa Rica. Et bien j’y suis resté tout le mois de Juillet, à y profiter du surf, une fois n’est pas coutume… Playa Hermosa est aussi appelé ‘El Chiquito Puerto Escondido’… Alors aucun lien avec la qualité des tacos de playa Hermosa mais plutôt à la fréquence de planches cassées dans le coin… Le spot est un beach break plutôt costaud. Il ne fait pas bon profiter d’une petite baignade tranquille ici. D’ailleurs il est bon de rappeler de respecter l’océan et d’être humble envers lui… Il est toujours aussi important de visualiser, d’essayer de comprendre le spot et surtout de connaître ses limites face à la PachaMama. En effet durant ce mois, une personne vivant sous le même toit que moi y a laissé sa vie. Mort noyé en se baignant. Cette journée le swell était très consistant. Commençant à me connaître, après deux vagues prises au petit matin, je suis sorti de l’eau n’ayant pas le physique suffisant pour se sentir à l’aise dans ce genre de conditions…
Situé à 50m de la plage, la case était parfaitement placée. Elle abritait un peu de la faune du Costa Rica… Papa Gallos (les perroquets rouges de pirate !!!), iguanas, singes à tête blanche, écureuils… J’ai même eu la chance un jour d’y trouver 4 toucans au sommet des arbres du jardin… 😉
Et puis un jour sur la fin de juillet je reçois le coup de fil d’une pote qui habite actuellement sur l’ile de Fidji (oui Fidji à l’autre bout du globe !!!! Si ça ne vous sonne pas, c’est en bas à droite, une paire d’îles perdues dans le pacifique… 😉 ). Ni une, ni deux elle se chauffe pour venir passer deux semaines en mode surf trip au Costa Rica.
L’occasion pour moi de changer un peu de routine et de découvrir de nouveaux spots.
Avant de prendre la route vers le sud ouest du Costa en direction de Pavones, il sera l’heure de célébrer des retrouvailles de plus de deux ans avec Manamisme à base de sauciflard, d’un ptit frometon fort bon (qui ne survivra pas plus de 24h !) et de quelques bières pour le principe… 😉
Ces deux semaines passeront très rapidement et nous laisseront la chance d’apprécier Pavones (situé dans le sud ouest du Costa Rica, face à la péninsule d’Osa) avec un bon swell, ainsi que Santa Teresa (situé au nord ouest du Costa Rica, sur le sud ouest de la péninsule de Nicoya) sans swell, et de petites sessions à playa Hermosa pour l’arrivée de Manamisme… ;). Et puis Anaïs s’en ira aussi rapidement qu’elle sera venu, deux trois jours avant l’arrivée de la bien connue Tata Zazou, A.K.A Elsa, venue directement depuis la yaute.
La venue d’Elsa était planifiée depuis un petit moment. Elle coïncide aussi avec la venue d’un très bon pote Argentin, Matias. Le ‘plan’ était de se retrouver tous les trois pour le mois d’août au Costa Rica et d’y faire un peu de tourisme. Comme à chaque fois que des potes débarquent, je laisse la Nena et tout mon barda dans le lieux où je me suis précédemment arrêté, car voyager en vélo nécessite 5 fois plus de temps que de voyager en bus et sur une période de deux trois semaines et bien ça ne laisse plus beaucoup de temps pour voir les copains et partager des bières en plus des bons moments… 😉
Du coup la Nena m’attendra gentiment à Playa Hermosa durant ces trois semaines. Armé d’un sac à dos je file donc rejoindre Matias en direction de Puerto Viejo, sur la côte caraïbe du Costa. Matias avait quand à lui pris 3 mois de vacances pour voyager. Ses deux premiers mois il les passera avec sa copine Flora entre le Costa et le Nicaragua. On aura d’ailleurs eu l’occasion de se croiser 3, 4 fois avant ce mois d’août ! ;).
Les retrouvailles se feront donc à Puerto Viejo avec une tata Zazou qui nous viendra comme le Messie, ou plutôt comme le père noël !!!
Et là encore les retrouvailles se feront avec un peu de produits locaux du 74 pour notre grand bonheur !!!
Ces trois semaines seront l’occasion de profiter de tout ce qu’offre le Costa Rica. Recensant entre 3 et 5% de la biodiversité mondiale le Costa est riche d’une faune et d’une flore aussi vaste que diversifiée. Les parcs nationaux ne manquent pas…
Nous irons donc trainer nos tongues dans le parc national de Cahuita sur la côte caraïbe, puis filerons au pied du volcan Arenal profiter de rivières d’eau chaude, d’eau froide, d’eau à la teinte celeste (de part un jeu de contraste de concentration de sédiments à la rencontre de deux de ses affluents), puis passerons par le plus grand lac du Costa (qui est artificiel et situé aux pieds de deux volcans), puis changerons nos tongues pour quelque chose d’un peu plus étanche pour le parc national Nuboso de Monteverde et puis nous retrouverons nos tongues pour la fin de ces trois semaines sur la côte pacifique en mode quelques jours de surf, et ultimes bières partagées ensembles…
Et puis chacun reprendra sa route…et pour moi ce sera l’heure de la rentrée des classes, l’heure de ranger les palmes et le bug pour réaliser cette transition Amérique Centrale -> Amérique du Sud, car le planning est posé… On ne me laisse pas trop de répit… !!! La famille Joly débarque en Colombie, donc il serait plutôt sympa pour eux que je sois à l’heure au rendez-vous… ;).
Après le départ d’Elsa et Matias, qui je dois l’avouer (même si on essaye tant bien que mal de ne rien laisser paraître) me touchera (car derrière il n’y a personne qui débarque…) il est l’heure de communier de nouveau avec la Nena après deux mois off.
De plus, le prochain surf ne sera pas avant le mois de décembre en Equateur. Ce sera donc chargé en émotions que la reprise se fera.
Le plan c’est de rejoindre la côte caraïbe du Panama, à hauteur de Panama City, pour y trouver un voilier pour embarquer pour la Colombie. En effet, la liaison entre le Panama et la Colombie se réalise simplement par voie maritime ou aérienne… La fameuse PanAmericana (route qui traverse l’Amérique du nord au sud), s’accorde une petite pause ici même, à la rencontre de ces deux pays, dans une zone appelée le Darien.
Le Darien (aussi appelé le bouchon du Darien, el tapon del Darién) est une jungle dense et marécageuse entrecoupée de mangroves, refuge des moustiques, serpents, crocodiles et autres animaux sauvages de type olé olé.
Il existe des pistes mais elles ne sont pas tellement praticables à vélo et le risque de s’y perdre est grand. De plus, l’endroit étant un haut lieu du trafic de drogue, on y trouve aussi des paramilitaires, narco trafiquants ou autres guérilleros.
Certains l’ont tout de même traversé à vélo…
https://www.youtube.com/watch?v=aQcISaUCu0I
https://www.youtube.com/watch?v=3ylhWPCekdM
Bon bref, perso je choisirai une autre alternative se rapprochant de l’éthique du voyage. Le voilier en est la parfaite réponse…
La reprise se fera donc par trois quatre jours de vélo au Costa avant de passer la frontière du Panama.
L’occasion aussi de rencontrer un aspect différent du Costa Rica. En effet, ce pays, en plus de recenser une biodiversité énorme, à des objectifs écologique non négligeables. Son gouvernement s’est fixé pour objectif d’atteindre une économie sans émissions de gaz à effet de serre d’ici 2021 misant uniquement sur les énergies renouvelables. Les ressources majeures sont notamment l’hydroélectricité, la géothermie, la biomasse, le solaire et l’éolien.
A côté de ces avancées majeures, visant le respect de la planète, on rencontre un tout autre message.
Le sud ouest du Costa Rica est le lieu de production d’huile de palme.
Palmeras (aceite ;( ) @ On Da Road
Derrière cette photo de jolis palmiers on s’imagine plein de choses et notamment playa, farniente et cie, mais ne vous y méprenez pas… Cette photo révèle l’un des plus grands maux du moment. L’arbre en lui même n’est pas le mal mais plutôt ce que nous en faisons, NOUS. Dans cette région sud ouest du Costa Rica, ces champs d’exploitation pullulent faisant vivre les locaux les plus modestes allant dans la palmeraie avec leur charrette en bois trainée par un buffle pour récolter le précieux fruit, le précieux sésame servant à faire de l’huile végétale en quantité monstrueuse ou celui qui va à l’usine afin d’en extraire le liquide qui n’a grande importance à leurs yeux à part ramener le sueldo mensuel mais qui pour beaucoup d’autre mieux placés se transformera en or…
Et puis ce sera le passage au Panama…
La Rentrée des Classes @ On Da Road, Costa Rica
La Frontière Costa / Panama @ Paso Canoas, Panama
Passage de frontière en une demi heure et pour la première fois on me demande, à la douane suivante d’ouvrir une sacoche… J’en sors la trousse de toilette et mes tongues. Le douanier jette un œil (l’expression ici prend tout son sens, car le douanier s’approche de la sacoche, se positionne au dessus, renverse la tête pour voir à l’intérieur de la sacoche, puis la re-renverse dans l’autre sens pour revenir à une position normale et puis c’est tout….), et me demande ce que je transporte dans ma remorque. Ce à quoi je réponds, avec une nonchalance notable et un grand sourire (oui car ça me saoule, ils savent très bien ce que l’on transporte quand on voyage à vélo !!!!) : du matériel de bivouac, une tente, des fringues… L’idée m’a furtivement traversé la tête de lancer une blague en annonçant que je trimbalais de la drogue, mais à la vue de son air insipide, ainsi qu’à la taille de son meilleur pote du moment qu’il porte en bandoulière et surtout à la position de sa casquette plus que vissée sur son crâne, et bien je dois vous l’avouer, j’ai ravaler mes idées à la con…
Au Panama, la route est une deux fois deux voies avec un bas côté bien praticable.
Les 2×2 voies c’est relou car c’est toujours tout droit, il n’y a pas un arbre pour se mettre à l’abri du soleil, on n’est jamais abrité du vent et puis c’est moche… Bon là en l’occurrence j’ai pu en tirer quelques bons avantages. En effet, celles-ci sont en travaux sur pas mal de portions du coup un côté de la 2×2 est fermé à la circulation. Idéal en vélo ! La route est à nous !!!! 😉
De plus, à chaque chantier, les gars sont trop cools et t’offre de l’eau fraiche, idéal sous le cagnard entre les averses ! 😉
Et puis j’arriverai un soir dans le bled de Tolé, après une fin de journée plutôt humide (derniers 30km sous la pluie)…
Pas de pompiers, ni de Croix Rouge du coup option église. Le padre n’est pas là mais on m’indique sa maison… Sa maison est en fait un camp dans lequel il a sa maison mais où se trouvent aussi une école, un réfectoire et diverses installations… On m’offre gentiment une couchette en me prévenant que je partage l’endroit avec trois autres personnes. C’est personnes, sont des démunis ou des personnes n’ayant pas les moyens de s’offrir un toit, des repas tous les jours… ou des malades. En l’occurrence, dans ma chambrée se trouvent un père et son fils. Le père a été opéré d’une hernie il y a un mois. Ils ne sont toujours pas rentrés chez eux car Tolé se trouve à simplement une heure de l’hôpital alors que leur maison se trouve beaucoup plus loin. Le père n’est pas en grande forme sachant que l’opération date d’il y a un mois. Je ne suis pas médecin, mais sa situation fait vraiment peine à voir. Son fils est là pour le soutenir et l’aider à chaque action : se lever, aller au toilette, lui apporter à manger… Il passe son temps au lit. C’est juste une anecdote, mais ce père m’a vraiment touché. Juste au son de sa voix on entend quelqu’un sans énergie, mal, souffrant…
Du coup, ça va paraître cliché, mais vous qui lirez ça, et vous sentez au bout de votre vie ou bien vous sentez comme le martyr de ce monde car votre collègue de boulot vous fait chier ou que votre voiture est tombée en panne ou quelque autre chose que ce soit, dites vous que d’autres souffrent aussi, mais pas forcément pour les mêmes raisons…
Ici, dans nombre de pays, la sécurité sociale n’existe pas à moins d’avoir le compte en banque qui va bien… Chanceux nous sommes. Il faudrait juste s’en rendre compte !
Et puis au ptit matin, comme dab, réveil 5h45 (après avoir bien changé mon heure, car la veille au passage de la frontière j’étais complétement passé à coté du fait qu’il y a une heure de moins au Panama en comparaison avec le Costa Rica – soit 7h de décalage avec la France – et pensant me lever à 5h45 il était déjà 6h45 et la vie avait commencé depuis un ptit moment pour tout le monde à part moi… 😉 ) et départ 6h30 en selle, avec en guise de petit déjeuner une bonne montée de 2-3km. Et là dans la montée, un cycliste qui, lui descend ! On se salue et on s’arrête sur le terre plein centrale de la 2×2 ! 😉 Le gars s’appelle Cyril, Français d’Aix en Provence. Il voyage depuis 2 ans et déjà 50.000km au compteur (Asie, OZ, NZ, Amérique du Sud). On échange pendant 45 bonnes minutes et puis chacun reprendra sa route… Quelle agréable surprise que de commencer sa journée comme ça et surtout de partager un peu ! La dernière fois que j’avais rencontré des cyclistes en vadrouille c’était au Nicaragua… Je n’en croise pas souvent, alors à chaque fois ça me met en émoi.
Sur ce tronçon panaméen, je n’aurai jamais fait autant de rencontres de cyclistes. A un arrêt recharge d’eau fraiche, je tombe sur Marc, un british, qui fait la route à l’inverse. Il vient de Ushuaia et monte vers l’Alaska. Echange de bons plans le temps d’une demi heure de conversation et chacun reprendra tranquillement sa route sous 40°C ;).
Les deux dernières journées de vélo seront difficiles avec une circulation super dense à l’approche de Panama City. Les occasions de se faire faucher n’ont pas manqué… Du coup à chaque abord de grandes villes c’est la même merde, quelque soit le pays, personne ne sait conduire ou ne respecte l’autre. C’est un peu comme les cons, il y en a partout, et surtout comme les gens bons, ils sont partout !!! 😉
Arrivé à Panama City, l’heure est à l’accomplissement de quelques missions : checker un voilier qui ferait la traversée Panama – Colombie pour rien, ou pas cher, réparer des écouteurs, checker la Nena, checker la route en Colombie pour voir où on se retrouve avec la familia, se faire une bonne lessive, prendre ma première bière au Panama… 😉
La suite sera sur l’autre portion de l’Amérique Latine : L’Amérique du Sud. A venir de la montagne, des grands espaces, du froid et toujours autant de ‘arroz con pollo’… 😉
Au passage, toujours aussi cool ce sentiment d’arriver à bon port, de faire une étape de plus… 😉
Sinon en vrac…
- Confirmation du post dans le précédent article. Aucune station de Bomberos ne m’a hébergé durant ma transhumance costaricaine… ;( Depuis un an ceux-ci n’hébergent plus personne dans n’importe quelle station que ce soit… ;(
- Du coup j’ai passé mes premières nuits à l’église !!!! 😉 Catholique puis Evangélique. Merci au Padre et au Pastor pour leur accueil !!! La seconde soirée dans l’église Evangélique sera notamment animée d’une longue conversation avec le Pasteur sur mes croyances (Dieu, après la mort…, la résurrection ?, la création de la Terre, nous sur la Terre… Bon moment de partage d’opinions avec le respect des idéologies de chacun…
- Au Costa Rica présence du tri sélectif dans certains endroits et beaucoup moins de déchets sur les bords de route
- Rupture de ma béquille après 4200km !!!! En mode branche en guise de béquille jusqu’à ce que débarquent les parents avec une nouvelle 😉
- A priori, nous nous trouvons toujours dans la saison des pluies. Je l’ai validé chaque jour de ce trajet !!!!
La Rentrée des Classes Humide @ On Da Road, Costa Rica
- Le drapeau vendéen ne bouge plus !!!! Aucune perte à déplorer !!! 😉 Il est fièrement et solidement attaché à ma remorque Aevon STD100
- Seconde crevaison à 4543km
- Si jamais vous passez à Fidji, Douvaine (France) ou El Chalten (Argentina), n’hésitez pas à passer leur (Anaïs, Elsa & Matias) faire payer l’apéro de ma part !!! Ce sont ce type de personnes chez qui tu sonnes et qui t’ouvrent avec un grand sourire et une bouffée d’énergie positive !!! D’ailleurs, au passage, merci à eux trois pour les cadeaux ramenés… En vrac : saucebac, frometon de la mort qui tue, thé, petits écoliers, un peu de matos utile ;), un new mate, du Fernet…et des sourires et de la buena onda en pagaille !!!
Pensée du moment :
A chaque fois que l’on grimpe une bonne côte et que derrière il y a une descente, pour ensuite remonter, et ainsi de suite, on a ce fichu sentiment qui revient sans-cesse en tête, même si on le sait : ‘POURQUOIIIII, pourquoi tu redescends pour remonter bordeeeeeeel !!!!’
Point matos :
Après l’Amérique Centrale et quelque 4700 km il est l’heure de faire un point matos !!!!
- Vélo : La Nena est parfaite !!!! Elle paraît toujours aussi neuve (signe sans doute que j’ai passé plus de temps sur la plage que sur les routes… 😉 ). Super agréable lorsqu’elle est chargée, aussi à l’aise sur ripio que sur la route, belle…Elle ne laisse personne indifférent… 😉 Un des meilleurs rapports qualité/prix du marché !!!! https://www.cyclable.com/742-velo-randonnee-vsf-fahrradmanufaktur-tx-400.html
- Pneu : A déplorer une crevaison depuis le début. Ces pneus c’est de la ‘balle de bombe de ouf’. La gestion du gonflage est super importante pour le confort ressentit entre le rapport chargement/route. Aucune usure particulière de la bande de roulement pour le moment. A croire qu’ils m’envoient un message pour qu’on envoi un peu du kilomètre… 😉 https://www.cyclable.com/962-schwalbe-marathon-mondial.html?search_query=Schwalbe+Marathon+Mondial&results=7
- Frein : Aucune usure des patins. Démontage super rapide. Précision du freinage optimale et aucun effort demandé de part la gestion hydraulique du freinage. Je n’étais pas convaincu au départ par l’utilisation de freins à patin hydrauliques mais pour le moment que du bon !!!! Freins Hydraulique sur Jante Magura HS22
- Guidon : J’ai opté pour un guidon dit ‘papillon’ suite à ce que j’avais pu lire sur internet avant de partir. Évidemment celui-ci est beaucoup plus agréable qu’un cintre standard droit, car il offre beaucoup plus de possibilités de positionnement. Cependant je pense que la meilleure solution est un cintre droit dont les deux extrémités repartent en cornes. En effet, sur ce type de cintre la liaison à la potence est réalisée sur la partie droite du cintre au contraire du cintre papillon où cette liaison est réalisée au creux de la courbure du cintre, sur l’avant de celui-ci (voir lien pour comparatif). Ce faisant, lorsque l’on change l’orientation du cintre papillon, on modifie l’avance ou le recul de la partie du cintre où sont positionnés les leviers de frein et passage de vitesses. Au contraire sur un cintre droit qui fini en cornes, en changeant son orientation on ne modifie pas ce positionnement. Il est donc mieux adapté si l’on souhaite au cours du parcours modifier le positionnement du cintre afin de se redresser ou s’abaisser sur le vélo en terme de position générale. https://www.cyclo-randonnee.fr/guidon-55/guidon-papillon-ergotec-contest-traveler-816.html & https://www.cyclo-randonnee.fr/guidon-55/guidon-a-cornes-ergotec-hornbar-classic-1410.html
- Guidoline : La Nena était équipée au départ d’une guidoline mousse en tube qui est arrivée à rupture au Salvador. En effet certaines portions étaient totalement écrasées. Je l’ai donc changé pour une guidoline en cuir Brooks (https://www.cyclable.com/69-guidoline-cuir-brooks.html). Ce fût un échec. Cette guidoline n’était pas du tout adaptée à mon utilisation. Aucune absorption des chocs. Je sentais le cintre directement entre mes mains. Du coup je suis revenu à la mousse qui est d’un confort irréprochable. A noter une durée de vie limitée. https://www.cyclable.com/14083-mousse-de-cintre-pour-guidon-papillon-humpert-61013001-.html?search_query=mousse+guidon&results=10
- Rétroviseur : Un indispensable sur les routes d’Amérique Latine !!!!
- Béquille : Rupture de la béquille après 4000km. J’ai pourtant fait gaffe à ne pas la charger. Paraitrait en plus que c’est la plus solide du marché… Bref, durée de vie limitée là aussi. https://www.cyclable.com/14078-bequille-laterale-hebie-fox-m-26-28-0671e-.html?search_query=bequille&results=170
- Remorque : De la bombe. Super agréable au pilotage. Pas de ballot ou autre handicap lors de vitesses importantes en descente. Chargement aisé et étanche grâce au sac étanche adapté à celle-ci. Stylée et passe partout. Pareil que la Nena, elle ne laisse personne indifférent à son passage. Bras arrière équipée d’une suspension réglable en pression afin de s’adapter aux différents styles de route (ressentit direct). http://aevon.fr/remorque-velo/remorque-std100/
- Gourde Laken : Le kiff de boire de l’eau fraiche même sous un soleil de plomb et ce même après 5 heures de route (je ne suis pas monté à plus car j’ai refilé entre temps… ;). ). Deux gourdes de 750ml. La tétine pour boire est super agréable. Seul soucis, la durée de vie limitée de l’embout silicone à 6 mois environ, il faut juste le savoir, et ils sont vendables au détail pour pas grand chose… 😉 http://www.laken.es/es/deporte/130-botella-acero-inox-termica-075-l-tj7-8412544028839.html
- Thermos : De la bombe. Plein, il tient l’eau bouillante, bouillante durant 24h !!! 1L, contenance parfaite pour deux matés en solo ou un maté partagé à deux ou trois… https://www.auvieuxcampeur.fr/light-compact.html
- Casque : Super léger, super ventilé et système de serrage efficace, rapide et pas relou. La visière, avec ses deux positions, est réellement utile soit pour le soleil, pour la pluie ou pour laisser rentrer plus ou moins d’air. http://www.smithoptics.com/ca/Root/Homme/Casques/V%C3%A9lo/Forefront/p/HB16-FONOSM/sizeVariants
- Chemise : Super légère et sèche super rapidement ! https://www.decathlon.fr/chemise-mc-arp-500-h-kki-id_8382187.html
- Appli GPS : Maps.me pour le GPS (GPS offline c’est à dire sans connexion internet) au cas ou et iOverlander pour trouver des spots où dormir (appli offline aussi)
- Carte routière : Etanches (car plastifiées), bien détaillées, lignes de niveau… Pas adaptées à la rando à pied mais pour le vélo, parfaites ! https://www.auvieuxcampeur.fr/3404-peru-echelle-1-1-650-000.html
Et n’oubliez pas, en cette période de rentrée des classes, il est bon de rappeler à chacun (e) d’entre nous de ‘réaliser les choses avec le sérieux d’un enfant qui joue !!!!!’ 😉
Restons des enfants !!!! 😉
When you are a Kid…;)
Tranber por la Pacha 
Bonne rentrée mon Cylocopain, pura vidaaa !!
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Boludoooooo!
Como se extrañan esos dias de verano, playa, cervezas y culos blancos al aire!!
Igual como dicen por ahi… lo mejor esta por venir!
Aqui te espero hermano… con un mate en una mano… y en la otra un fernet!
Vida longaaaaa!
Mati
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